Merveilles des pivoines dans le sous-bois, joyaux d'une explosion de feuilles découpées : ces immenses fleurs de cinq à dix pétales translucides, quelle splendeur de les voir s'illuminer par éclairs, passant de l'ombre à la lumière balancées par le vent ! Et de sentir leur parfums, comme rose, en plus ancrée.
Parfois cet éclat, une lumière joyeuse, jaillit d'un sourire, d'un visage qui s'éclaire.
Quelle lumière, quelles couleurs nous traversent-elles ainsi ? Que laissent-elles voir alors, dans le balancement de nos jours, de ce qu'il y a en nous ?
Ses pétales délicats, petits rubans de blanc, exposent leur grâce aux vents des régions méditerranéennes. L’amélanchier est un arbuste commun bien que discret, ses feuilles ovales au léger repli, son port gracile et multiple, comme une danse sur les collines ensoleillées.
Le voir sous la pluie, son écorce grise rosissant !
Et goûter encore ses fruits noires et sucrés, que la sécheresse de l’an dernier avait décharnés.
Contrastes, ce vertige de la lumière et de l'ombre. Quand j'ai vu ces coquelicots et ce cactus en fleur au jardin du Rayol, avec la mer, le vent, le ciel, les nuages et la roche, j'en ai aimé les contrastes : courage et force des coquelicots dans leur fragilité, épines et apparente solidité du cactus… Les contrastes révèlent, une vie plus vivante.